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Le baccalauréat international : un programme de haut niveau et hors du commun

Vous souhaitez que votre enfant passe le baccalauréat international (BI) ? Il est scolarisé dans une école internationale et vous souhaitez maximiser ses chances de réussite ? Voici les principales informations à connaître sur ce programme ainsi que des conseils pour accompagner les élèves qui souhaitent relever ce challenge.

Mais avant tout, qu’est-ce qu’une école internationale ?

Il s’agit d’une école se basant sur un système éducatif international, dans un environnement cosmopolite et qui se termine par l’épreuve du « baccalauréat international ».

 

Ces écoles sont principalement conçues pour les enfants provenant de familles d’origine étrangère, d’expatriés ou bilingues. Ces familles travaillent généralement dans des organisations internationales, ambassades étrangères, etc. En outre, ces établissements comptent un certain nombre de jeunes Belges. Ces derniers souhaitent apprendre la langue de l’école ou obtenir à terme un diplôme reconnu à l’international. Celui-ci leur permettra d’entreprendre des études universitaires à l’étranger ou de s’inscrire à une formation dans un pays reconnaissant le BI.

 

La différence majeure entre l’enseignement international et l’enseignement classique belge est le diplôme obtenu en fin de parcours. Dans l’enseignement belge, lors de leur dernière année d’étude, les élèves obtiennent le CESS reconnu principalement dans notre pays. Alors que les élèves des écoles internationales ont la possibilité, entre 16 et 19 ans, de passer le baccalauréat international, diplôme reconnu partout dans le monde. Ce programme s’étend sur deux années et il est possible de le passer en trois langues : l’anglais, l’espagnol et le français.

 

Quatre choses à savoir sur le baccalauréat international

Vous désirez développer tout le potentiel de votre enfant en lui faisant suivre un cursus internationalement reconnu, de très haut niveau, axé sur la pensée critique et la curiosité intellectuelle ? Voici les informations fondamentales qui vous permettront d’évaluer les atouts et défis de ce type d’enseignement.

1. Qui peut s’inscrire au baccalauréat international ?

Tout élève âgé de 16 à 19 ans, qu’il soit natif du pays ou étranger, inscrit dans une école internationale peut prétendre aux deux années du baccalauréat international.

 

Bien que les écoles internationales dénombrent surtout les enfants d’expatriés, on compte dans chacune d’entre elles un plus petit nombre d’élèves locaux. Il faut savoir que n’importe quel jeune âgé de 16 à 19 ans peut rejoindre une école internationale afin de passer le BI. En revanche, la majorité de ces écoles prennent les résultats de leurs candidats en compte. Gardez bien en tête que le niveau de ces établissements est très haut. De plus, dans la grande majorité de ces écoles, le nombre de places y est réduit. Ce sont donc uniquement les élèves ayant les meilleurs résultats qui y sont intégrés. Par conséquent, si vous souhaitez que votre enfant rejoigne une de ces structures, mieux vaut qu’il ait un excellent niveau pour pouvoir faire face aux exigences de l’établissement. Parallèlement au niveau que demandent les écoles internationales, les candidats devront, entre autres, se munir d’une lettre de recommandation, d’un essai et d’une liste d’activités extracurriculaires.

2. Quel est le programme du BI ?

Relativement éloigné du cursus belge classique, le programme du BI comprend des cours très variés allant des arts, aux sciences expérimentales tout en passant par les cours de langues aux niveaux très poussés.

 

Gage de rigueur et de prestige, le programme académique du baccalauréat international a été pensé il y a un peu plus de 50 ans et est depuis adapté de manière récurrente. Il s’éloigne considérablement de l’enseignement traditionnel belge mais il adopte aussi une pédagogie spécifique. Montessori, Freinet ou encore la pédagogie différenciée… Les écoles internationales abordent un programme précis tout en s’inspirant des préceptes de différentes pédagogies.

 

D’un point de vue plus pratique, le baccalauréat international se compose de six cours de base. Tous les élèves inscrits sont dans l’obligation de suivre :

  • Une langue primaire de niveau C1 au minimum ;
  • Une langue secondaire ;
  • Un cours de culture générale portant sur la géographie, l’histoire, la philosophie, etc. ;
  • Un cours de sciences expérimentales ;
  • Un cours de mathématiques ;
  • Un cours artistique ;

 

Ces cours peuvent être étudiés à différentes intensités selon les affinités de l’élève. La moitié de ces matières doit être appréhendée de façon approfondie (il s’agira des spécialités de l’élève) et les trois autres seront abordées de façon plutôt générale. Approche qui diffère totalement de l’enseignement traditionnel belge…

Pour finir, chaque élève présentant le baccalauréat international devra écrire un mémoire portant sur le sujet de son choix.

3. Quel est le mode d’évaluation ?

Évalués de manière interne et externe, les élèves du baccalauréat international sont examinés à de nombreuses reprises avant l’obtention de leur diplôme.

 

Il y a deux sessions d’examen par année : en mai et en novembre. Toutes deux peuvent également servir de rattrapage.

Les évaluations sont à la fois internes et externes. Les examens de type « essais académiques » sont parcourus et évalués par des examinateurs externes. En revanche, les épreuves orales, écrites et les travaux pratiques sont menés par les professeurs en interne.

4. Et après…

Avec ce diplôme en poche, les élèves des écoles internationales peuvent entamer des études universitaires presque partout dans le monde.

 

Les parents inscrivant leurs enfants dans une école internationale espèrent leur donner toutes les cartes en main et leur ouvrir un maximum de portes. En effet, le BI est reconnu dans 75 pays et dans plus de 2200 universités dans le monde… De quoi ouvrir les horizons ! De plus, il a le mérite de préparer les élèves au système universitaire de façon approfondie. Gestion du temps, autonomie, création de bibliographies, capacités de recherches assez poussées ou encore rédaction d’un mémoire, etc. Il s’agit de compétences fondamentales pour réussir son baccalauréat international ainsi que dans le monde universitaire !

 

Les clefs de réussite du baccalauréat international

1. Acquérir une méthode de travail à toutes épreuves

La réussite du BI passe inévitablement par une méthode de travail irréprochable afin de faire face à la complexité et la quantité de cours et travaux.

 

Vous l’aurez compris, la préparation du baccalauréat international est relativement intense. Il est donc essentiel que l’élève s’arme de patience, de courage et surtout d’une bonne méthodologie. En effet, ces deux dernières années d’étude sont composées de travaux de groupe, d’essais à répétition, d’un mémoire et, au final, de beaucoup de cours à maitriser ! Ainsi, il paraît primordial que l’élève sache ce qu’il fait et surtout qu’il ait développé une méthode de travail qui lui est propre. D’expérience, il est conseillé à tous les élèves du secondaire mais encore plus particulièrement dans les écoles internationales de mettre en place un planning d’étude ainsi que de se fixer des objectifs à court, moyen et long terme. L’élève doit ensuite travailler de façon régulière et efficace. Pour finir, il est essentiel que l’élève teste régulièrement ses connaissances, ne se surcharge pas trop et surtout qu’il  alterne les matières et les travaux afin d’être à jour dans tous ses cours.

2. Développer un niveau de langue excellent

De par son contexte international, ces écoles forment leurs élèves aux différentes cultures mais développent surtout l’apprentissage de plusieurs langues étrangères de façon très poussée.

 

Le niveau de langue des écoles internationales est évidemment plus élevé que dans les établissements scolaires classiques en Belgique. En effet, la quasi-totalité de leurs cours se donne dans une langue étrangère, ce qui nécessite d’avoir un haut niveau de langue. Il arrive souvent que des élèves n’aient pas vraiment de lacunes dans un cours mais ne comprennent pas la totalité de ce dernier à cause d’un mauvais niveau de langue. Dès lors, afin de booster ses compétences, différentes stratégies peuvent être mises en place. Premièrement, il est capital de ne pas se concentrer uniquement sur ses cours, mais au contraire d’en sortir. Nous conseillons de regarder des films ou séries en VO, de lire le journal ou un livre dans la langue source ou d’écouter la radio. Il est également primordial de pratiquer l’oral en n’ayant pas peur de faire des erreurs. En effet, c’est le meilleur moyen d’apprendre. Ainsi, nous recommandons de développer cette compétence en rejoignant une table de conversation ou en discutant avec un « native speaker ». Il faut travailler cela autant que possible et surtout être patient. La maitrise d’une langue peut prendre des années.

3. Apporter un soutien psychologique aux élèves passant le BI

Le BI nécessite, en parallèle d’une méthode de travail à toutes épreuves et de beaucoup d’efforts, l’appui psychologique des tiers de l’élève.

 

Le baccalauréat international ne s’obtient pas en un claquement de doigts. Deux années de préparation sont en effet nécessaires pour l’obtention de ce diplôme et tout élève passera immanquablement par de petites périodes de troubles. L’essentiel dans ces cas-là est de continuer à soutenir l’élève psychologiquement. Il est également primordial de l’encourager et montrer que vous avez confiance en ses capacités. D’expérience, nous suggérons aussi souvent d’avoir des discussions avec votre enfant afin de cibler ses difficultés. Il se sentira également écouté et soutenu, ce qui accroîtra sa motivation. Pour finir, n’hésitez pas à célébrer avec lui chacun de ses succès et lui accorder des moments de détente bien mérités !

4. Développer certaines compétences pratiques

La réalisation d’un mémoire, de divers essais et de nombreux travaux de groupes demandant une bonne maitrise de certains outils informatiques.

 

La réussite du baccalauréat international passe aussi, en effet, par un certain savoir-faire. Les élèves inscrits à ce programme doivent souvent rendre des essais, réaliser des travaux de groupe ainsi qu’écrire un mémoire en fin de parcours. Toutes ces épreuves requièrent une certaine maitrise de logiciels tels que Word ou Excel. Elles demandent également de savoir correctement construire une bibliographie, de mener des recherches pertinentes sur un sujet donné et de savoir communiquer clairement des idées. Ce travail nécessite donc beaucoup de travail et de compétences à maitriser assez rapidement dans le parcours de l’élève.

Caroline Dewalque

Conseillère Pédagogique My Sherpa

 

 

D’autres questions ? Contactez-nous !

My Sherpa propose des programmes de préparation au baccalauréat international en cours particuliers à domicile ainsi que des aides en méthode de travail ou encore des bilans d’évaluation. Un conseiller pédagogique prendra contact avec vous rapidement afin d’analyser la situation de votre enfant, discuter avec vous des différentes options et vous proposer un programme de cours adapté.

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